C'est sous le signe de la jeunesse et du terrain que François Hollande avait organisé son déplacement à Strasbourg samedi.
"Je ne le quitte pas souvent le terrain… mais il y a eu quelques jours où l'on était sur d'autres terrains", s'est amusé le candidat socialiste à la présidentielle au micro d'Europe 1 dans une allusion évidente à la cacophonie rose-verts de ces dernier jours sur le nucléaire et sur la répartition des circonscriptions pour 2012.
Au programme de la journée du candidat : la visite d'un centre d'accueil pour jeunes en difficulté, une excursion en tramway… et le congrès des jeunes socialistes où il a parlé jeunesse, l'un de ses thèmes de prédilection.
"La jeunesse est au coeur de mon projet"
"J'ai choisi de mettre la jeunesse au coeur de mon projet présidentiel pas par mode ou par calcul mais parce que la jeunesse est au coeur de la cohésion sociale et nationale", a-t-il affirmé devant un millier de militants. "Je veux renouer avec le rêve français. Celui qui permet à chaque génération de vivre mieux que la précédente", a ajouté François Hollande.
François Hollande s'est notamment engagé à ce qu'aucun jeune de 16 à 18 ans, sorti du système scolaire, ne reste "sans solution". Le député de Corrèze est également revenu sur son "contrat de génération", qui prévoit des exonérations de charge pour les entreprises qui embauchent un jeune tout en conservant un "senior", et sur les 60.000 emplois qu'il veut rétablir en cinq ans dans l'Education.
Son annonce d'une "grande loi sur l'égalité" entre hommes et femmes portant sur les salaires ou les couples homo ou hétérosexuels, s'agissant du mariage, a été vivement applaudie. Une façon pour le candidat de reprendre de la hauteur après les virulentes attaques de la droite sur son "incapacité à faire des choix clairs" et son "amateurisme effrayant".