François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a affirmé jeudi soir que s'il était élu, il n'y aurait "aucune protection" pour le chef de l'Etat pour des "actes antérieurs" à sa prise de fonction.
François Hollande a répété qu'il était favorable à "la suppression du statut pénal du chef de l'Etat" qui empêche actuellement les poursuites durant le mandat du président, affirmant qu'il ne voulait "aucune protection" pour des "actes antérieurs" à la prise de fonction."Ce qui a été fait avant de devenir président doit pouvoir être soumis aux tribunaux", a-t-il dit.
Pour appuyer ses propos, François Hollande a expliqué: "J'ai été premier secrétaire du PS. S'il y avait la moindre affaire pendant la période où j'ai été le dirigeant - financement des campagnes...- moi, je considère que le président doit répondre comme témoin, ce serait la règle."