François Hollande est actuellement en pleine préparation de son équipe de campagne, avec ce casse-tête : que faire de ses anciens rivaux de la primaire socialiste ? Pour Manuel Valls, le bon élève, le premier à avoir appelé à voter François Hollande après le premier tour, la question est réglée. Le député-maire d'Evry sera l’un des porte-paroles du candidat et chapeautera sa communication.
Ségolène Royal, en sa qualité d’ex-candidate socialiste à la présidentielle, devrait elle se voir confiée un rôle symbolique, entre le candidat et le Parti socialiste. la président de Poitou-Charentes devrait être associée à de grands événements et devrait notamment s’occuper de la décentralisation et des régions.
Montebourg et Aubry, cas épineux
Le cas d’Arnaud Monteboug et de Martine Aubry sont plus épineux. Selon les informations du buzz politique d’Europe 1, le troisième homme de la primaire souhaitait être porte-parole, mais François Hollande ne le souhaite pas. Le candidat préfèrerait confier à son ex-rival la mission de mobiliser les démondialisateurs. En privé, le député de Saône-et-Loire cache mal sa déception
Quant à Martine Aubry, elle aura la charge mettre le parti en branle derrière François Hollande. Pas évident pour la première secrétaire qui, selon ses proches, a encore du mal à digérer sa défaite. Et pour aplanir les tensions, une réunion par semaine a lieu rue de Solférino.
Quant à Jean-Michel Baylet, président du Parti radical, son rôle n'a pas encore été défini.