Jean-François Copé ayant décidé de droitiser son discours avec sa sortie sur le "racisme anti-blanc", François Fillon a décidé de répliquer. En course pour prendre la tête du principal parti d'opposition français, l'ancien Premier ministre François Fillon a proposé samedi un vote annuel au Parlement pour fixer un nombre d'étrangers admissible en France.
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"Réguler de façon transparente"
François Fillon s'exprimait devant des militants à La Baule, en Loire-Atlantique, dans la campagne pour le scrutin interne devant désigner le patron de l'UMP. François Fillon a pris la parole alors que les déclarations de son rival fustigeant le phénomène supposé du "racisme anti-blanc", suscitent selon un sondage l'approbation majoritaire de l'opinion, notamment à droite.
L'ancien Premier ministre a paru à La Baule plutôt s'opposer à ces propos. "C'est un débat qui doit être abordé de façon froide et dépassionnée, en évitant la haine de l'extrême-droite et la fausse générosité de l'extrême-gauche", a déclaré le député de Paris. Il a par ailleurs appelé à "réguler de façon transparente" les flux migratoires et avancé sa proposition.
"Je veux désormais que tous les ans, comme c'est le cas au Canada, ce soit le Parlement qui vote en toute transparence, année après année, le nombre total d'étrangers qu'on peut accueillir", a-t-il dit.