Alors qu'il a reçu vendredi une balle et des menaces par courrier envoyées à sa mairie de Chantilly, Eric Woerth a dénonce dimanche sur Europe 1 un acharnement et réaffirmé son souhait de rester au gouvernement.
"J'ai reçu beaucoup de menaces. Mon nom est trainé dans la boue tous les jours. Mais ça ne m'effraie pas", a dit le ministre du Travail dans Le Grand rendez-vous qui mène actuellement la réforme des retraites. Selon lui, c'est "l'acharnement médiatique" dont il est l'objet qui "conduit à ce genre de situation". Pour autant, le ministre a assuré recevoir "infiniment plus de messages de sympathie que de menaces".
"Les menaces ne m'effraient pas" :
Mis en cause dans l'affaire Bettencourt, Eric Woerth s'est dit prêt à répondre à toutes les convocations de la justice. "Je n'ai pas menti, je n'ai rien à me reprocher. J'ai confiance en la justice et je suis à la disposition de tout le monde", a dit le ministre.
Eric Woerth a réfuté toute idée de démission du gouvernement. "Je n'ai pas la tête plongée dans le remaniement. Je souhaite évidemment rester au gouvernement", a-t-il assuré.
"Je n'ai jamais pensé à démissionner" :