Comme nos voisins suisses, ils veulent mettre un terme aux parachutes dorés. Le Parti de Gauche a demandé dimanche, "partout en Europe et à commencer par la France", l'interdiction des parachutes dorés et la limitation des très hauts salaires plébiscitées le même jour par les Suisses. "En votant pour limiter les rémunérations des patrons, les Suisses ont donné un signal fort du refus populaire qui court dans tous les pays d'Europe: halte aux rémunérations abusives", écrit dans un communiqué Martine Billard, co-présidente, avec Jean-Luc Mélenchon, du PG. "En votant pour la suppression des parachutes dorés, ils ont aussi dit que le discours sur la soi-disant prise de risque des patrons ne pouvait se conjuguer avec des primes antirisques", a ajouté l'ex-députée.
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"Il serait temps que ce type de dispositions s'appliquent partout en Europe à commencer par la France", "ces privilèges doivent être supprimés". Le Parti de Gauche "salue cette avancée votée par le peuple suisse. Il rappelle, qu'avec Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle, il a défendu une revendication similaire proposant que la rémunération maximum dans une entreprise ne dépasse pas 20 fois la rémunération minimum". Les Suisses ont plébiscité dimanche l'initiative limitant les "rémunérations abusives" des patrons des sociétés suisses cotées en Suisse ou à l'étranger et prévoyant d'interdire leurs indemnités de départ surnommées "parachutes dorés".