Les crises s’enchaînent sans discontinuité pour François Hollande. Après une année à tenter de persuader les Français que le chômage allait baisser et qu’il était indispensable de réformer, le président en vacances à la Résidence de la Lanterne encaisse les camouflets, mais sans baisser les bras. François Hollande appelle quotidiennement ses ministres et Stéphane le Foll, le porte-parole du gouvernement joue les pompiers en plein été.
Le désaveu allemand. L’Europe risque de rentrer en déflation, François Hollande a donc tenté de profiter de la situation pour assouplir la rigueur allemande. Il a ainsi demandé à la première économie européenne d’investir pour favoriser la croissance. Le "nein" de la chancelière ne s’est pas fait attendre. « Nous ne voyons aucun besoin d’apporter le moindre changement à notre politique économique. L’Allemagne est déjà le plus important moteur de la croissance en zone euro », a lancé la porte parole d’Angela Merkel.
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Un Pacte de responsabilité amputé de sa partie sociale. Si les patrons ont eu gain de cause avec le Pacte de responsabilité, les salariés devront attendre pour voir leur tour arriver. L'allègement des cotisations salariales, promis par le gouvernement pour faire augmenter les salaires modestes et inciter l’emploi de personnes à domicile, a été retoqué mercredi par le Conseil constitutionnel.
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La sédition des radicaux. Le Parti radical de gauche, composante de la majorité, commence à ruer dans les brancards et menace de quitter le gouvernement. Pomme de la discorde : la réforme territoriale. "Nous considérons qu'elle se fait dans la précipitation et en dehors de toute concertation utile et réelle avec celles et ceux qui sont concernés", tacle Jean-Michel Baylet dans une interview au Nouvel observateur.
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La crainte de l’embargo russe. Le président russe, Vladimir Poutine, a décidé de boycotter les produits agricoles des pays ayant imposé des sanctions à la Russie. Or, le marché russe représente d’importants débouchés pour les agriculteurs. Le patron de la FNSEA, Xavier Beulin, a demandé à rencontrer "dans les meilleurs délais" le président de la République. Il craint notamment que le marché européen, déjà saturé, ne puisse absorber ces produits destinés à l’exportation, ce qui ferait chuter leur prix et donc le revenu des agriculteurs.
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Les sombres nuages de la croissance et de l’emploi. La Banque de France vient de donner ses prévisions de croissance pour le troisième trimestre : seulement 0,2%. Le gouvernement a basé ses réductions de déficit et sa politique de l’emploi sur une croissance annuelle de 1%. L’Insee publiera jeudi prochain ses prévisions. En juin, l’institut statistiques tablait sur 0,7% pour 2014. Quant à l’emploi, la courbe du chômage refuse toujours de s’inverser, malgré la politique de l’offre mise en place par le gouvernement.
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