Marine Le Pen s'est prononcée dimanche pour une "police de protection des lycées" à la suite de plusieurs agressions dans des établissements d'Ile-de-France. Pour la vice-présidente du Front national, ce sont "les professeurs de gauche, qui depuis trente ans ont combattu toute forme d'autorité et toute forme de discipline" qui sont "responsables de la situation actuelle". "Les professeurs, qui vivent un cauchemar dans leur classe, devraient venir chercher la responsabilité de leurs collègues de gauche et des syndicats de gauche qui n'ont eu de cesse d'affaiblir l'autorité et la discipline à l'école", a-t-elle dit dans le cadre de l'émission La Tribune-BFM TV-Dailymotion. Le Pen, par ailleurs tête de liste dans le Pas-de-Calais pour les régionales de mars, estime qu'accroître le nombre de surveillants ne servirait à rien et suggère de "créer une police de protection des lycées, qui pourrait être d'ailleurs financée en partie par le conseil régional".