Il a été la plume de Charles Pasqua, lorsque celui-ci était ministre de l'Intérieur, de 1986 à 1988. Basile de Koch, écrivain et chroniqueur, auteur du Manuel d'inculture générale, est revenu sur Europe 1, dans l'émission Des clics et des claques sur ce qu'il qualifie de "boulot alimentaire".
"C'est de l''impersonation', chez les acteurs américains, cela consiste à se mettre dans la peau de Charles", raconte-t-il. "Au début, j'étais comme un garçon de café, il me passait des commandes", se souvient Basile de Koch, avant de se lancer dans une imitation de l'ancien ministre de l'Intérieur.
"Un boulot alimentaire" :
"Il avait tendance à raturer", note l'écrivain, soulignant qu'il y a "plusieurs sorte de modèles", selon que le discours est prononcé à l'Assemblée nationale ou devant un parterre de militants. "A chaque fois, il faut moduler. Le discours pour militants, on peut dire n'importe quoi. A l'Assemblée, c'est moins bien vu".
"Hollande imite pas trop mal Mitterrand"
Interrogé sur les orateurs de la campagne présidentielle, il affirme que "Mélenchon est bien". "La musique est bonne, les paroles, je ne suis pas sûr". Quant à François Hollande, "il imite pas trop mal Mitterrand, mais il y en a eu des meilleurs", tacle Basile de Koch, qui regrette un peu que les hommes politiques ne fassent pas plus vibrer les foules.
"Pendant toute la troisième République, il y a eu de grands orateurs", rappelle-t-il, regrettant : "ça manque un peu, ça donnait de l'ambiance".