L’INFO. Nicolas Sarkozy, mis en examen la nuit dernière, était l'invité exceptionnel d'Europe1 et de TF1, mercredi. Outre les affaires judiciaires, l’ancien président a également été interrogé sur son avenir politique, et notamment sur la possibilité pour lui de briguer la présidence de l’UMP en septembre prochain : "j’ai longuement réfléchi à ces questions. La question de savoir si on renonce ne se pose pour moi. Pourquoi ? Parce que vis-à-vis de son pays, on a des devoirs, on n’a pas des droits. Je regarde avec consternation la situation de la France, l’état de la France, et je connais l’inquiétude des Français, et leurs souffrances. J’aurai à décider, après un temps de réflexion, à la fin du mois d’aout, au début du mois de septembre, de ce que je devrais faire".
"Je ne suis pas un homme qui se décourage devant les vilénies". Poussé en dire un peu plus, Nicolas Sarkozy élude : "n’anticipez pas la décision que je serais amené à prendre. J’aime passionnément mon pays, et je ne suis pas un homme qui se décourage devant les vilénies et les manipulations politiques". Mais quand on lui demande s’il pense que les Français ont besoin de lui, l’ancien chef de l’Etat répond sans en avoir l’air : "Le fait que vous me posez la question, comme je ne peux pas imaginer que cela cache une espérance, montre que la question se pose…".
Pour revoir l'intégralité de l'interview :
L'INFO - Nicolas Sarkozy mis en examen
AUX ORIGINES - Tout a commencé avec...
Nicolas Sarkozy, un justiciable comme un autre ?
ZOOM - Quels dossiers menacent Nicolas Sarkozy ?
INSIDE - La garde à vue de Nicolas Sarkozy comme si vous y étiez
DEFENSE - Me Pierre Haik, le plan B de Sarkozy
L'INFO POLITIQUE - Y a t-il quelqu'un pour défendre Sarkozy à l'UMP ?
SOUTIENS - Pour ses amis, Sarkozy n'est pas fini
INTERVIEW - La garde à vue de Sarkozy "est totalement injustifiée"