Un tweet, une polémique. Mercredi, en fin d'après-midi un nouveau message est posté sur le compte Twitter de Valérie Trierweiler. Un faux, selon elle. Quelques minutes plus tard, la Première dame contacte, en effet, l'AFP et assure que ce dernier tweet est "apparemment" le fruit d'un piratage.
Son compte piraté ?
Publié à 17h49 sur son compte, @valtrier, le tweet incriminé ne comporte qu'un lien renvoyant à l'extrait d'un article du site d'information Rue89. La brève relate alors que la compagne de François Hollande aurait demandé - en vain - au Monde le retrait de deux photos la montrant assistant à la prise de vue de Raymond Depardon pour le portrait officiel du chef de l'Etat. Un papier peu flatteur pour Valérie Trierweiler accusée de faire pression sur une rédaction pour le retrait de ces deux clichés.
Petite précision, qui aura du sens plus tard, ce tweet a été posté via une application Iphone sur Twitter.
Les internautes sceptiques
Après les explications de Valérie Trierweiler, les internautes ont vite ironisé sur "l'excuse" de la Première dame, raillant un pirate bien peu dégourdi...
Hé, @valtrier, tu vas pas nous la faire à l'envers: si c'était un piratage, on aurait eu un droit à un lien vers du viagra chinois.— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) June 13, 2012
L'origine du message, posté d'un iPhone, a également amusé les internautes.
Et donc le mec qui a piraté le compte de @valtrier tweete aussi d'un iPhone. Intéressant.— krstv (@krstv) June 13, 2012
Le tweet d'après
Mardi, Valérie Trierweiler avait provoqué la stupeur et une polémique en postant un tweet dans lequel elle apportait ses encouragements à Olivier Falorni, candidat dissident du PS, opposé au 2e tour des législatives à La Rochelle, à Ségolène Royal, investie par le parti.
Ce soutien avait suscité les moqueries de la droite et des critiques de socialistes. Mercredi, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a même conseillé à Valérie Trierweiler d'avoir "un rôle discret". L'envoi de ce tweet était intervenu peu après que le président Hollande eut apporté son soutien à la présidente de la région Poitou-Charentes, également mère de ses quatre enfants.
Son chef de cabinet, Patrice Biancone, a précisé que "les services" de l'Elysée allait être avertis de cette affaire de piratage.