Les chiffres seront connus "demain où après-demain". Manuel Valls a de nouveau justifié lundi sa décision de publier le nombre de voitures brûlées lors de la nuit de la Saint-Sylvestre, arguant que les "Français ont le droit à la vérité" en matière de délinquance et de sécurité.
Une volonté de transparence. Pour motiver ses intentions, Manuel Valls a insisté lundi sur RTL sur sa volonté d’une "complète transparence sur les statistiques de la délinquance". "Je ne veux pas donner le sentiment de cacher quelque chose. Les Français en matière de sécurité, de délinquance, ont le droit à la vérité", a souligné le ministre de l’Intérieur.
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Une rupture avec le passé. Le chiffre des voitures incendiées lors de la dernière nuit de l'année, une fois qu'il sera consolidé, devrait être annoncé rapidement. Depuis 2010, les prédécesseurs de droite de Manuel Valls y avaient renoncé "pour éviter toute compétition" entre casseurs. "Il s'agit surtout de ne pas banaliser des actes qui constituent une violence insupportable envers les biens des particuliers", a déploré pour sa part Manuel Valls.
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Le chiffre à retenir. Chaque année, plus de 40.000 véhicules sont brûlés en France, dont plus d'un millier dans la seule nuit du 31 décembre au 1er janvier. En 2009, 1.147 véhicules avaient été incendiés au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, selon le dernier bilan officiel publié.
65.000 agents publics mobilisés. Pour éviter tout débordement à l’occasion de cette soirée de réveillon, plus de 53.000 policiers et gendarmes sont en alerte, auxquels il faut ajouter pompiers et secouristes. Au total "65.000 agents du service public seront mobilisés pour assurer la sécurité des Français et pour faire en sorte que la Saint-Sylvestre soit une soirée de fête et non pas de violences et d'ennuis", a précisé Manuel Valls. Le ministre soutiendra lui-même ses hommes lundi toute la journée et une partie de la nuit.
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