Tous les ans, c'est la même chose. Après les cadeaux du Père Noël, les vœux de la nouvelle année, vient le temps des surprises en 32es de finale de la Coupe de France. Mais cette année, selon le consultant Europe 1 Guy Roux, les clubs de Ligue 1 qui entrent dans la compétition lors de ce deuxième week-end de janvier seront sans doute moins nombreux à se faire surprendre. En cause : la météo.
"Les joueurs professionnels ont été avantagés cette année. Ils ont presque tous joué jusqu'au 22 décembre (date de la dernière journée de championnat ndlr)", explique l'ancien entraîneur d'Auxerre. "De leur côté, les amateurs ont été arrêtés une quinzaine de jours avant par les intempéries, aussi bien à l'Est qu'à l'Ouest." Et les clubs amateurs ne disposent pas des mêmes moyens que les clubs pros pour lutter contre le froid : pas de pelouse chauffée, pas de gymnase de secours, encore moins de stages au soleil, au Maroc ou en Espagne…
"Cette année, les joueurs professionnels sont avantagés" :
Pour les clubs de Ligue 1, cette entrée en Coupe de France n'en reste pas moins un match piège, en raison d'une météo souvent capricieuse et d'adversaires ultra-motivés. "Le risque est de prendre l'équipe de haut, mais on retrouve ça en championnat, quand le leader rencontre le dernier", souligne Guy Roux.
"En Coupe de France, celui qui est en dessous, trois en quatre divisions en dessous, se surpasse. Et il joue en général dans sa région, pas toujours sur son terrain mais dans sa région, et ça lui donne un avantage supplémentaire." Pour bien commencer l'année et "éviter de se retrouver en Une de L'Equipe" en tant que victime d'un petit, l'ancien entraîneur de l'AJA avait mis au point un "protocole personnel" qui lui a permis de remporter quatre fois la compétition en dix ans. Mais cette recette magique, Guy Roux ne veut pas la livrer...