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Football champagne. Il aura fallu attendre le sixième jour de la Coupe du monde et le 13e match pour assister au premier 0-0 (entre l'Iran et le Nigéria). Depuis plusieurs mois, de nombreux observateurs promettaient un Mondial de rêve dans le pays du football. Quatre ans après une compétition décevante en Afrique du Sud, l'emballement est de rigueur après les premiers matches. Au point même d'éclipser les nombreuses polémiques et manifestations.
Des renversements hallucinants. Selon le quotidien L'Equipe, dans 80% des cas, l'équipe qui marque en premier ne perd pas. Une statistique légèrement déprimante. Mais au Brésil, c'est tout l'inverse. Sur les huit premiers matches, cinq équipes qui on ouvert la marque ont perdu, soit autant que pendant toute la Coupe du monde en Afrique du Sud. En matière de retournements de situation, on pense bien évidemment au match d'ouverture entre le Brésil et la Croatie (gagné 3-1 par la Seleçao) ou à l'Espagne renversée (5-1) par les Pays-Bas malgré un premier but sur penalty.
© REUTERS
Des favoris en difficulté. Rien n'est fait bien évidemment. Toutes les équipes (à l'exception du Brésil et du Mexique) n'ont disputé qu'une rencontre. Mais déjà, on sent certaines grosses écuries en difficulté. Balayés par les Pays-Bas (5-1) pour leur premier match, les champions du monde en titre (en photo ci-dessus) sont extrêmement menacés. Si les Auriverde, grands favoris de leur Coupe du monde, sont bien partis pour se qualifier pour les huitièmes de finale, ils sont loin d'avoir rassurés leurs supporters. De même, l'Uruguay, annoncé comme un potentiel outsider, a perdu (3-1) contre le Costa Rica.
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