Une équipe peu connue. De l’Equateur, le monde connait un joueur. Antonio Valencia, récemment prolongé dans son club de Manchester United où il a remporté trois championnats d’Angleterre. Mais pour le reste, l’équipe reste largement inconnue.
Des résultats impressionnants et une dynamique positive. Beaucoup moins connue que sa voisine colombienne, la sélection équatorienne ne doit pourtant pas être prise à la légère. C’est du moins le danger auquel Didier Deschamps et ses hommes aimeraient échapper. Prudence donc, face à un adversaire qui a tenu la dragée haute à la Suisse lors de leur premier match et qui sort d’une campagne qualificative de haute volée. Pour valider leur ticket pour le Brésil, les Equatoriens ont en effet battu l’Uruguay et le Chili avant d’arracher le nul face à l’Argentine.
Un Valencia peut en cacher un autre. Ajoutez à cela le fait qu’ils peuvent encore caresser l’espoir de se qualifier pour les huitièmes de finale et vous comprendrez que l’Equateur n’a rien du "sparring-partner". Sur le terrain, il faudra surveiller tout particulièrement le capitaine de cette sélection, Antonio Valencia, mais aussi son homonyme, Enner Valencia, déjà auteur de trois buts depuis le début de la Coupe du monde. Dernier élément qui incite à la prudence, l'Equateur est 26eme au classement FIFA. Et quand on sait quel a été le résultat du match entre la France 17eme et la Suisse 6eme, on peut raisonnablement s'inquiéter.
RÉSULTAT - L'Equateur retarde le plaisir des Bleus
PRUDENCE - Gare à l'excès d'enthousiasme