La banque en ligne, la banque de demain ? Pas vraiment. Le banquier virtuel, très présent dans les publicités, n'a pas encore totalement convaincu les Français. Mais d'après un sondage du cabinet de conseil Simon-Kucher réalisé auprès d'un échantillon de 1.000 personnes et rapporté vendredi par La Tribune, le vent est en passe de tourner. Quelques 7% des Français sont déjà clients d'une banque à ligne et encore plus nombreux sont ceux qui envisagent de le devenir (15% au total et 19% des 25-54 ans).
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Des clients satisfaits. Chez les personnes déjà clientes de banques en ligne, 37% s'en disent très satisfaites. À tire de comparaison, 22% seulement des clients de banques traditionnelles sont contents de leur choix.
Des clients de plus en plus nombreux mais qui papillonnent. Boursorama, la banque en ligne filiale de la Société Générale, se vante d'une augmentation massive de ses clients. Entre 12.000 et 13.000 nouvelles ouvertures de compte par mois alors qu'il y a deux ans, la banque atteignait seulement les 2.000. Un bémol toutefois, seulement 40% des clients de Boursorama l'utilisent comme banque principale.
La 4G a boosté les banques en ligne. Pour Marie Cheval, PDG de Boursorama, interrogée par La Tribune : " il s'agit là d'un vrai basculement dans le comportement des Français, basculement qui s'accélère depuis septembre 2013, les clients étant à la recherche d'une relation bancaire plus simple et moins onéreuse". L'arrivée de la 4G sur les mobiles, qui permet une consultation plus facile des services bancaires, a également encouragé les Français à adopter une banque en ligne.
Vive la crise. La morosité de l'économie et de la consommation sont aussi avancé pour expliquer la croissance des clients de banques en ligne. Les familles, qui cherchent à rogner sur leurs dépenses superflues, peuvent considérer que les banques traditionnelles proposent des frais trop élevés, destinés pourtant à financer le réseau des agences en "solides". Elles peuvent donc se laisser tenter par les banques virtuelles qui ne laissent pas pour autant leurs clients esseulés. Mais plutôt que d'avoir un banquier en chair et en os devant vous, il faut alors vous contenter d'un conseiller par mail ou par téléphone.
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