"Y'a un mec alcoolisé qui vient de me foutre une main au cul, tout en essayant de m'embrasser de force. Je le repousse, il me prend par le cou en me disant : 'c'est la victoire, qu'est-ce que tu attends ?'" Ce témoignage, publié après le sacre de l'équipe de France en Coupe du monde, n'est malheureusement pas isolé. Comme cette internaute, des dizaines de femmes ont décrit sur les réseaux sociaux des faits de harcèlement et d'agressions sexuelles subis durant les célébrations du titre de champion du monde, dimanche soir. Sur Twitter, une utilisatrice les a rassemblés sous le hashtag #MeTooFoot.
Pour Michel Delpuech, préfet de police de Paris et invité de la Matinale d'Europe 1 mercredi, les hommes qui se sont rendus coupables de tels faits "sont des délinquants". Il invite les femmes victimes à porter plainte. "Il faut que ces faits soient portés à la connaissance des services, pour que les investigations soient menées", indique le préfet de police. Avant d'assurer : "Nos services seront évidemment sans complaisance avec les auteurs s'ils sont identifiés".