Stéphane Bern 1:30
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Solène Delinger , modifié à
Stéphane Bern était l'invité de Philippe Vandel ce mardi matin dans "Culture Médias" sur Europe 1 pour présenter ses "Cahiers de vacances / Spécial histoire" qui sortiront cet été. L'animateur, qui a présenté l'Eurovision, est également revenu sur les polémiques entourant la représentante de la France, La Zarra. 

Stéphane Bern se souviendra pendant encore très longtemps de l'Eurovision, qu'il a présentée cette année... Et pour cause, la représentante de la France, La Zarra, a fini 16ème du concours, alors que tous les bookmakers la plaçaient dans les grands favoris. Une grosse déception pour l'animateur qui y croyait vraiment... Hélas, Stéphane Bern a bien compris que ce qu'on retiendra de la soirée n'est pas la performance de la France mais plutôt le comportement de sa représentante. En apprenant sa défaite, la chanteuse québécoise a en effet fait un geste controversé, qui ressemblait fortement à un doigt d'honneur adressé au public. La Zarra l'assure, elle n'a fait qu'un simple "toz".

"Il y a eu une réunion de crise"

"C’est un geste chez moi de déception qui veut dire 'whatever' qu’on pourrait traduire par 'ainsi soit-il'. Ni plus ni moins. Aucune volonté de choquer ou de provoquer. Je m’excuse si cela a été mal interprété", a-t-elle expliqué sur son compte Instagram pour éteindre la polémique.

 

 

Invité ce mardi matin dans l'émission Culture Médias sur Europe 1, Stéphane Bern est revenu sur ce fiasco de l'Eurovision et en a même dévoilé les coulisses. "Il y a eu une réunion de crise. Comment gérer ce qu'on appelle du damage control. Il y avait Christian Louboutin, le service de presse, Alexandra Redde-Amiel, la cheffe de la délégation française. C'est là où j'ai appris ce qu'était un 'toz'. C'est un doigt d'honneur en Afrique du Nord. Au Québec, c'est générationnel et culturel. C'est sympathique", a expliqué l'animateur au micro de Philippe Vandel. Stéphane Bern a par ailleurs souligné que la justification de La Zarra n'avait pas vraiment fait l'unanimité...

L'animateur, qui était aux anges à l'idée de présenter cette édition de l'Eurovision, regrette que l'image de la France soit souvent ternie à cause de ce genre de polémiques. "Ce qui me fait rire, c'est qu'on passe auprès des délégations étrangères comme des arrogants. La France passe toujours pour l'arrogante et la mauvaise perdante", a-t-il ainsi conclu avec amertume...