Plan B, la maison de production de Brad Pitt, et Annapurna Pictures vont adapter au cinéma l'histoire de l'enquête des journalistes du New York Times qui ont révélé les premières les accusations de harcèlement sexuel à l'encontre d'Harvey Weinstein.
Une saga journalistique à la façon Spotlight. Le New York Times a confirmé jeudi ces informations d'abord annoncées par le site Deadline.com. Les deux maisons de production "ont acheté les droits pour produire un film" racontant l'enquête du quotidien, dans la lignée de sagas journalistiques façon Spotlight, Pentagon Papers ou Les hommes du président. Il montrera comment un duo de journalistes féminines et leur rédactrice en chef Rebecca Corbett ont persisté malgré les intimidations, pour dévoiler les méfaits sexuels d'un producteur qui était alors l'un des plus puissants à Hollywood.
Un prix Pulitzer pour l'enquête. Jodi Kantor et Megan Twohey ont gagné il y a quelques jours un prix Pulitzer pour leur enquête, partagé avec Ronan Farrow qui, quelques jours après leur article paru le 5 octobre 2017, a le premier écrit, dans le New Yorker, sur les accusations de viol à l'encontre de Weinstein. Ironie de l'histoire, juste après la parution de l'article initial de Kantor et Twohey, Weinstein avait d'abord réagi en affirmant au Hollywood Reporter que les accusations rapportées par les deux journalistes étaient "si bonnes" qu'il voulait "acheter les droits pour en faire un film"…
Weinstein accusé par une centaine de femmes. Harvey Weinstein est accusé par une centaine de femmes dont des stars comme Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow, Rose McGowan, Asia Argento ou Léa Seydoux de harcèlement, agression sexuelle ou viol. Plusieurs enquêtes policières sont en cours à Los Angeles, New York ou Londres. À l'époque des accusations qu'elle porte contre Harvey Weinstein, Gwyneth Paltrow était la petite amie de Brad Pitt. D'après Ronan Farrow dans l'un de ses articles pour le New Yorker, Weinstein, oscarisé mais exclu de toutes les institutions du cinéma depuis le scandale, a dépensé des centaines de milliers de dollars pour étouffer les accusations à son encontre, notamment à travers des contrats de confidentialité pour que ses victimes présumées gardent le silence.