Adeline Dieudonné est le phénomène de la rentrée littéraire de septembre dernier avec son premier roman : La vraie vie. Elle était comédienne et vivait de petits boulots à Bruxelles. Et puis, elle publie son roman chez l’Iconoclaste. Tout le monde adore. La presse, le public : 270.00 exemplaires vendus. Et les prix : prix Fnac, prix Renaudot des lycéens, prix Filigrane, prix Rossel (le Goncourt belge). Une quinzaine au total !
Enfance désenchantée
L’histoire raconte la vie d’une jeune fille, 9-10 ans qui raconte. L’auteure ne nous donne pas son nom. La jeune narratrice vit avec son frère Gilles, un peu plus jeune et ses parents dans un lotissement glauque en Belgique. Ça s’appelle le Demo. Toutes les maisons sont grises et semblables. Le quotidien de la narratrice est un peu terne.
Elle essaye de faire comme si tout allait bien tout le temps, s’amuse avec son. Elle n’a pas une vie idyllique, mais c’est une enfant optimiste et qui se contente de ce que la vie lui offre. Sauf que la vie va justement lui faire un sale coup.
Il va se passer une chose horrible dont elle va être témoin avec son frère. C’est à partir de là que le roman débute vraiment. La narratrice est choquée par ce qu’elle a vu, mais ce n’est rien à côté de son petit frère dont la petite lumière espiègle dans les yeux s’est éteinte. L’héroïne se donne donc un but : lui redonner le sourire. Et pour ça, le plus simple, ce serait de changer le cours du temps, n’est-ce pas ? Elle va donc essayer de récupérer une voiture de la casse et en faire une machine à voyager dans le temps.