C'est la Marseillaise, telle que l'avait orchestrée Hector Berlioz, qui a résonné vendredi dans la cour d'honneur des Invalides, en mémoire des victimes des attentats du 13 novembre. Cette Marseillaise, interprétée par les chanteurs de l'Académie de l'Opéra de Paris, le Choeur de l'Armée française accompagné par l'orchestre de la Garde républicaine, a suivi le discours d'hommage du président de la République.
Un couplet méconnu interprété. En plus du premier couplet habituellement chanté ("Allons enfants de la patrie"), les chanteurs ont entonné le dernier, assez méconnu, faisant ainsi durer la Marseillaise plus de trois minutes.
Un version peu connue mais hautement symbolique en ce jour d'hommage aux victimes des attentats du 13 novembre. Ce couplet, chanté sur un ton plus doux et lent, évoque la défense de la "liberté" et la nécessité de combattre "l'ennemi". Un passage qui fait écho au discours d'hommage de François Hollande.
"Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs !
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!"
"La Marseillaise de la France debout". "C'est la Marseillaise de la France debout qu'ont interprété ces chanteurs de l'Opéra de Paris et de la Garde Républicaine. C'est un monument cette Marseillaise d'Hector Berlioz, un compositeur connu dans le monde entier. Qu'elle résonne dans la cour d'honneur des Invalides, c'est un nouveau symbole", analyse Thierry Geffrotin, spécialiste culture à Europe 1.
Écoutez la Marseillaise chantée dans la cour des Invalides :
VIDEO - La Marseillaise chantée dans la cour d...par Europe1fr