L’INFO. 2013 a été émaillée de plans sociaux, mais 2014 ne devrait pas connaître d'accalmie. Selon la Coface, l’un de principaux assureurs de crédit en France, ce serait environ 61.500 entreprises qui devraient fermer pendant l’année. Le ministère de l’Economie prédit une multiplication des plans sociaux dans les mois à venir. Des dizaines de milliers d’emploi industriels sont menacés.
Les petites entreprises d’abord. Dans la somme des entreprises menacées pour 2014, tous les types d’entreprises sont susceptibles de subir la loi de la crise. Les grosses entreprises et les PME devraient être durement touchées. Néanmoins, ce sont surtout les Très Petites Entreprises (TPE), celles qui emploient moins de 10 salariés, qui devraient constituer le gros des défaillances.
Dix entreprises surveillées. Il n’empêche que quelques gros dossiers vont occuper le gouvernement dans les prochains mois. Selon les informations d’Europe 1, dix sociétés sont sous très haute surveillance au ministère de l’Economie. Parmi elles, le noms des cristalleries d’Arc à St Omer dans le Nord-Pas-de-Calais a filtré.
Un impact sur le chômage. Le problème, c’est qu’à force de fermetures d’usine, les plans sociaux commencent à peser sur les chiffres de Pôle Emploi. Jusque là, ils ne pesaient que pour 4% des entrées dans le chômage.
La tendance commence à s’inverser. Faute de voir une vraie reprise s’installer, le patronat avoue que de nombreuses entreprises commencent à tailler dans leurs effectifs permanents. Des effectifs qui étaient jusque là préservés.