Le numéro un mondial de l'acier compte faire face à la crise en Europe sans nouvelles fermetures d'usines, c'est ce qu'a affirmé dimanche le directeur général pour l'Europe de la division acier plat d'ArcelorMittal au Financial Times. Et ce, après celles de deux hauts-fourneaux en Belgique.
Le sidérurgiste n'a "pas de plans" pour des fermetures d'usines définitives sur le continent, prévient Robrecht Himpe, dans cet entretien. Il explique que le groupe préfère plutôt des arrêts temporaires d'activité.
ArcelorMittal a annoncé le 14 octobre la fermeture de la "phase à chaud", à savoir les deux hauts-fourneaux ainsi que l'aciérie et les coulées continues de Chertal, dans l'agglomération liégeoise, jugés trop peu compétitifs. Cette décision entraînera la suppression de 581 postes sur le site. En ajoutant les emplois indirects, les pouvoirs publics craignent la perte de 1.500 à 2.000 postes de travail dans une région où le chômage est déjà élevé.