Facebook qui a chuté de plus de 9% à Wall Street lundi soir à 20,79 dollars a tenté de se dédouaner dans l'affaire du "bug" qui a secoué le site internet ces dernières heures... "Pas de faille", assure la direction de Facebook Le groupe qui n'avait pas besoin de ça après un parcours boursier très délicat depuis son lancement sur le marché financier américain au printemps dernier, a démenti dès lundi soir toute faille dans la sécurité des données de ses utilisateurs, même si Facebook a été obligé de reconnaître des "remontées" de données anciennes, antérieures à 2009, sur les 'timelines' de nombreux utilisateurs... Demande d'explications du gouvernement français Le gouvernement français a pris l'affaire au sérieux en demandant au groupe américain de s'expliquer par le détail sur ce problème. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et la ministre déléguée Fleur Pellerin, ont ainsi appelé la direction de Facebook France à s'expliquer devant la CNIL. Les deux ministres veulent savoir en particulier "s'il y a eu rupture de confidentialité à travers la publication de messages privés"..."cet incident souligne une fois de plus l'importance de la protection de données personnelles dans l'univers numérique et le manque de transparence quant au traitement de ces données par un acteur tel que Facebook."