La BCE appelée à participer au remboursement de la dette grecque, aux côtés du privé

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www.boursier.com , modifié à
Les négociations se poursuivent aujourd'hui...

Les discussions entre le gouvernement et les créanciers privés ont repris jeudi en Grèce et se poursuivent ce vendredi. La restructuration de la dette est toujours le principal point d'achoppement des négociations. Les créanciers privés sont prêts à faire un effort supplémentaire à condition que d'autres y consentent également, à commencer par la Banque centrale européenne. Sur ce point, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde a prévenu mercredi que le FMI et les autres créanciers publics allaient sans doute devoir passer des pertes si celles acceptées par le secteur privé n'étaient pas suffisantes pour ramener la dette grecque au niveau souhaité. De son côté, la BCE a exclu d'accepter des pertes volontaires sur ses avoirs en dette grecque mais examine désormais la manière dont elle gérerait une perte contrainte et la possibilité d'utiliser des recours juridiques pour éviter une telle hypothèse, ont rapporté mercredi des sources de la banque centrale. Les deux parties peinent à se mettre d'accord sur le niveau du coupon (intérêts de la dette). Les créanciers privés qui souhaitaient un niveau proche de 4% seraient prêts à l'abaisser à 3,75%, d'après la presse grecque. Le Fonds monétaire international, l'Allemagne et d'autres pays de la zone euro estiment pour leur part qu'il doit être suffisamment bas -3,5%- pour permettre à la dette grecque de ne plus représenter que 120% du PIB en 2020, contre 160% actuellement. La dette grecque se monte à plus de 350 milliards d'euros. Le gouvernement grec, qui a en ligne de mire une importante échéance de remboursement en mars, espère que les négociations aboutiront cette semaine...