Plus de la moitié des directeurs des ressources humaines (DRH) estiment que la loi sur la sécurisation de l'emploi vise à flexibiliser l'emploi, et 44% qu'elle répond à l'objectif de sécuriser les parcours des salariés, indique une enquête publiée mardi.
Votée en première lecture le 9 avril par l'Assemblée nationale, la loi transposant l'accord national interprofessionnel des partenaires sociaux du 11 janvier sera examinée à partir de mercredi par le Sénat. Son objectif est double: donner plus de souplesse aux entreprises et sécuriser les salariés du privé.
Selon le baromètre "Défis RH" ANDRH-Inergie publié dans Entreprises & Carrières, 54% des DRH jugent qu'elle remplit son objectif de flexibiliser l'emploi contre 40% qui pensent le contraire (6% ne répondent pas). Ils sont seulement 44% à considérer que la loi va dans le sens d'une sécurisation des parcours professionnels, 50% à penser l'inverse (6% de non réponses là encore).