Pas de marche arrière sur la défiscalisation heures sup', confirme le gouvernement

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"Nous n'avons aucune raison aujourd'hui de nous reposer la question", a déclaré Najat Vallaud-Belkacem...

Le gouvernement confirme qu'il ne fera pas marche arrière sur la défiscalisation des heures supplémentaires. Alors que l'un des objectifs principaux du gouvernement est de réduire le chômage, "nous n'avons aucune raison aujourd'hui de nous reposer la question", a répondu Najat Vallaud-Belkacem sur RMC et BFMTV, après des rumeurs de presse. "En revanche, on peut se poser une question de pouvoir d'achat des bas salaires que l'on peut résoudre autrement", a-t-elle déclaré. Franchise d'impôts La radio Europe 1 avançait mardi que l'Elysée ne serait plus opposé au retour d'une partie de ces heures supplémentaires défiscalisées, introduites sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Certains élus socialistes seraient favorables à cette démarche : Thierry Mandon, le porte-parole du groupe à l'Assemblée, soutient ce projet depuis plusieurs semaines, avec à la clef une franchise d'impôts de 1.000 à 1.500 euros pour les salariés qui feraient des heures supp' dans les PME-PMI. 3 milliards par an Ce pas en arrière aurait un effet immédiat sur les fiches de salaires mais risquerait de dissuader les entreprises d'embaucher. "Un conseiller du président interrogé par Europe 1 laisse en effet entendre que si le Parlement veut légiférer sur cette question, François Hollande ne s'y opposera pas", indique Europe 1, rappelant au passage  que cette défiscalisation co�"tait trois milliards d'euros par an aux finances publiques.