Près de la moitié du capital du CAC40 détenu par des étrangers

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Leur part s'élève à 46,6%, proche de ses plus hauts niveaux atteints en 2004 et 2006

La part des étrangers dans le capital du CAC40 se rapproche de son plus haut niveau, révèlent 'Les Echos' dans leur édition de jeudi, s'appuyant sur les chiffres de la Banque de France. En 2012, elle s'est élevée à 46,3% contre 44% l'année précédente, ce qui représente 410,4 milliards d'euros sur une capitalisation boursière totale de ces sociétés de 886,4 milliards d'euros. Les autres pays de la zone euro sont les premiers détenteurs non-résidents du CAC40 (18,9% contre 18% en 2011), devant les �?tats-Unis (15,3% après 14,5% en 2011) et le Royaume-Uni (3,3%). Sur des plus hauts niveaux Ce niveau n'avait pas été aussi élevé depuis 2006, lorsque la part du capital du CAC40 détenue par des non-résidents s'établissait à 46,6%. Les étrangers détiennent la plupart du temps, une position dominante. "Seize d'entre elles présentent un taux de détention compris entre 50 et 75% de leur capital avec un taux de détention moyen de 57,8%, dix-sept se situent entre 25 et 50% (taux moyen de 38,4%) et seulement deux ont un taux de détention par les non-résidents inférieur à 25% (taux moyen de 11,1%)", peut-on lire dans la note de la Banque de France. Financement des augmentations de capital Pour expliquer cette forte progression, l'institution fait remarquer que les investisseurs étrangers financent l'essentiel des augmentations de capital. Le reste est à chercher du côté des effets de prix. "Les entreprises dont la valeur augmente le plus sont précisément celles privilégiées par les actionnaires étrangers", note la BdF.