Une "interpatronale" demande le retrait du dispositif de taxation des plus-values

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www.boursier.com , modifié à
Elles ont signé un communiqué sur "l'état d'urgence entrepreneurial"...

Elles ne sont pas moins de 12, les organisations représentant les entrepreneurs ou les entreprises de croissance qui ont signé un communiqué sur "l'état d'urgence entrepreneurial" diffusé hier soir. L'AFEP, l'AFIC, Croissance Plus, EDC, Ethic, France Biotech, France Digitale, Fédération Syntec, geonpi, Medef, PME Finance et Réseau Entreprendre se sont fendus d'un appel après une "réunion exceptionnelle" hier soir, destinée à faire le bilan du projet de loi de finances pour 2013, "en particulier de la mesure envisagée sur les plus-values de cession d'actions et de droits sociaux". "Une impasse" "Nous avons tous constaté que le dispositif proposé affecterait lourdement la stratégie de croissance des entreprises. Il lèserait durablement l'économie française. Les aménagements envisagés en matière de seuils et de durée de détention ne remettent pas en cause fondamentalement les principes de l'article 6 du PLF et conduisent à une impasse compte tenu de la diversité des situations des entreprises", explique le collectif. "Sans concertation" Il juge que ces dispositions, "prises sans concertation", "auraient des conséquences très néfastes en matière de développement économique, d'investissement et d'emploi". En conséquence, les organisations demandent "solennellement" aux pouvoirs publics de retirer le nouveau dispositif de taxation de ces plus-values.