"Nous nous engageons à soutenir l'extension des recherches en apportant une contribution importante", entre 12 et 20 millions d’euros, a ainsi déclaré jeudi Tom Enders, le président exécutif d’Airbus, dans un entretien au quotidien La tribune. De quoi permettre le maintien de deux ou trois bateaux et un sous-marin de poche sur la zone du sinistre.
Une nouvelle qui réjouit Christophe Guillot Noël, le président de l'Association pour la vérité et la défense des droits des victimes du vol AF 447 :
Les recherches acoustiques des boîtes noires du vol AF447, qui s’est abîmé dans l’océan Atlantique le 1er juin dernier, se sont achevées mi-juillet, leurs balises ayant cessé d'émettre. "Nous voulons savoir ce qui s'est passé exactement", souligne Tom Enders, précisant avoir pour "priorité absolue d'améliorer la sécurité du transport aérien". Dans leur rapport présenté à la presse début juillet, les enquêteurs français ont écarté la thèse d'une explosion ou d'une dislocation en vol.
La phase 2 des recherches, actuellement en cours, doit prendre fin le 22 août prochain, précise le journal. Ces recherches seront effectuées avec le navire de l'Institut français de la recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), le Pourquoi Pas, équipé de deux véhicules de plongée, le petit sous-marin Nautile et le robot Victor.