Le secrétaire d'État chargé des Transports a affirmé mercredi qu'il n'y avait "aucun risque de pénurie" de carburant à ce stade, alors que des dépôts ont été bloqués par des routiers.
"Il n'y a aucun risque de pénurie, je veux arrêter ce discours que je vois sur quelques réseaux sociaux", a déclaré Alain Vidalies sur France 3. "A ce stade-là, il n'y a évidemment aucun risque", a-t-il insisté.
Nombreux blocages. Pour la deuxième journée consécutive, des manifestants opposés à la loi Travail ont perturbé mercredi en Normandie la circulation aux abords du Havre et de Caen, ainsi que des accès à des dépôts de carburant. A Gonfreville-l'Orcher, près du Havre, l'accès à la raffinerie Total est toujours bloqué, de même qu'au Grand Quevilly, près de Rouen, l'accès au terminal pétrolier Rubis, selon la préfecture.
Dans le grand ouest, d'autres mobilisations se sont déroulées comme à Vern-sur-Seiche, au sud-est de Rennes, où l'intersyndicale, rejointe par les étudiants, a mis en place vers 7h un barrage filtrant sur des giratoires menant au dépôt pétrolier situé à proximité, provoquant d'importants ralentissements sur l'axe Angers-Rennes.
A Lorient, dans le Morbihan, environ 80 manifestants bloquent depuis 5h30 les accès à un dépôt pétrolier de la Société des dépôts pétroliers de Lorient, situé sur le port, selon la préfecture du département. En Auvergne, une centaine de manifestants bloquent les grilles du dépôt de carburant Total de Cournon-d'Auvergne, selon la CGT.