Une page se tourne pour les 2,7 millions d'étudiants qui s'apprêtent à reprendre le chemin des amphis : à compter du 1er septembre, leur régime spécifique de Sécurité sociale disparaît. Ils vont désormais dépendre du régime général.
Le premier changement que les étudiants vont voir, c'est la disparition de la cotisation annuelle, de 217 euros, qu'ils devaient acquitter jusque-là pour s'affilier à une mutuelle. Fini également le passage obligatoire par une mutuelle étudiante : c'est désormais la Sécurité sociale de tout le monde qui les prend en charge, qui plus est gratuitement.
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Mode d'emploi. Deux situations se présentent pour les étudiants. D'abord, celle des jeunes qui démarrent leurs études supérieures cette année. Pour eux, c'est simple, ils n'ont rien à faire : ils gardent le régime de protection sociale qu'ils avaient jusque-là (la plupart du temps celui de leurs parents, que ce soit le régime général ou la MSA s'ils sont d'une famille d'agriculteurs).
Deuxième cas de figure : les étudiants qui étaient déjà à la fac ou en école supérieure l'an dernier et qui poursuivent leur cursus. Eux restent provisoirement dans la mutuelle dont ils dépendaient l'an dernier. Ce n'est qu'à la rentrée 2019 qu'ils basculeront dans le régime général. Ils seront alors rattachés à la caisse primaire de leur lieu de résidence. Mais cette année, ils n'ont aucune démarche à accomplir. Et surtout : ils n'ont plus à acquitter les 217 euros de cotisation.