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Ariel Guez , modifié à
Au micro d'Europe 1, Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'État chargé des Transports, est revenu sur l'épidémie de coronavirus, qui se propage partout dans le monde et qui touche la France, où 130 cas ont été recensés. Il affirme que si l'heure n'est pas à des restrictions dans les transports en commun, le gouvernement "se prépare à toute éventualité".
INTERVIEW

Le coronavirus se propage partout dans le monde. Selon le dernier bilan disponible lundi, le virus a causé la mort de 3.000 personnes et est présent dans plus d'une soixantaine de pays... dont la France. Le ministre de la Santé Olivier Véran a d'ailleurs annoncé samedi que la France était au "stade 2" de l'épidémie, causant de fait l'annulation des événements rassemblant plus de 5.000 personnes dans un endroit confiné. Mais qu'en est-il des transports ? Au micro d'Europe 1, Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'État chargé des Transports, rappelle d'abord que les mesures mises en place sont des mesures d'information. 

"Il y a aussi des mesures d'équipement", poursuit le secrétaire d'État, affirmant que la SNCF dispose de stocks de masques et de gels hydroalcooliques. "Et puis ce qu’on appelle des plans de continuité : on prépare la phase épidémique si elle arrive. Cela permettrait dans une version un peu maximaliste de procéder à des restrictions".

Si la France devait passer en phase 3, alors il serait donc possible d'envisager des restrictions sur les transports, en fonction de la géographie ou en priorisant certaines lignes. "La phase 3 est une phase dite épidémique où le virus circule. Le traitement repose sur les mesures de gestions sanitaires", explique Jean-Baptiste Djebbari. "Mais nous nous préparons toujours dans le monde des transports à toute éventualité. Des restrictions de transports pourraient être envisagées, dans la version la plus maximaliste des plans de continuité", conclut-il.