C’est a priori le bon moment pour acheter une voiture. Sur Internet, on retrouve ainsi une Renault Mégane GT à -25%, un T-Roc Volkwagen à -20%, une Infiniti Q50 à -23% ou encore une Mercedes Classe A à -27%. Et toutes ces véhicules ont autour de 10 kilomètres au compteur. Autrement dit, ils sont neufs, mais bradés.
Les concessionnaires veulent écouler le stock. Comment expliquer ces promotions importantes ? Tout d'abord par des stocks plus élevés que d'habitude chez les professionnels. "Un concessionnaire, quand il se retrouve avec des voitures sur son parc, ça lui coûte très cher", explique Flavien Neuvy, de l'observatoire Cetelem de l'automobile. "Il procède donc à des rabais pour ne pas les garder et plutôt voir des clients repartir avec."
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C’est aussi la conséquence du scandale du diesel et des moteurs truqués chez Volkswagen. Depuis le 1er septembre, les tests mesurant la consommation et les émissions polluantes des voitures sont plus stricts. Avant cette date, les marques ont donc immatriculé à toute vitesse, environ 30.000 véhicules, qu’il faut désormais écouler.
L'épineuse question de la revente. Mais faut-il craquer pour autant ? "Quand vous avez des promotions importantes, les clients peuvent se poser la question de savoir quelle va être la valeur de revente du véhicule", avertit le directeur de l’expérience client du concessionnaire en ligne Qarson, Nicos Steinkrietzer. Le bon conseil : prendre vraiment le temps de comparer, surtout les malus écologiques, qui sont devenus plus chers sur certains modèles. Et prendre en considération le fait que la fiscalité du diesel devient de plus en plus lourde.