Fin d'Autolib : quel avenir pour les voitures et les stations ?

© PATRICK KOVARIK / AFP
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François Geffrier, édité par Grégoire Duhourcau
Mardi, le service d'autopartage Autolib prend fin après sept ans d'exploitation. Des questions se posent encore sur l'avenir des stations avec les bornes d'abonnement ainsi que sur les voitures elles-mêmes.

Après sept ans de bons et loyaux services, Autolib tire définitivement sa révérence. Mardi soir, à 23h précises, plus aucun véhicule de ce service de voitures électriques en autopartage ne pourra être loué. Et les voitures qui seront en train de rouler devront avoir été rendues à 23h59. A ce moment-là, le service Autolib sera définitivement arrêté.

Les voitures revendues, réutilisées ou à la casse. La suite, c’est un grand micmac. Les 4.000 voitures, appartiennent au groupe Bolloré. Les plus récentes seront soit revendues, soit, pour une minorité, acheminées vers d’autres villes dans lesquelles Bolloré fait de l’autopartage. Les voitures les plus anciennes, quant à elles, iront à la casse.

Que faire des batteries des voitures ? Et là, des questions se posent sur les batteries de ces véhicules. Elles sont issue d’une technologie spécifique à Bolloré, qui affirme qu’elles fonctionnent parfaitement, mais, avec les progrès réalisés depuis quelques années, il n'est pas certain qu’elles soient réutilisées ailleurs car elles risquent d’être dépassées. On sait simplement que la loi impose de recycler 50% d’une batterie.

Pour les stations, c'est aux villes de décider. Ensuite il y a les 1.100 stations Autolib avec les bornes électriques. Il appartient à chacune des communes sur lesquelles elles sont implantées de décider de leur avenir. Certaines vont garder les prises. D’autres, comme Yerres dans l’Essonne, ont déjà décidé de transformer les places de stationnement Autolib en places classiques où l’on pourra garer n’importe quelle voiture.