Ford pourrait ne plus "être retenu" dans les marchés publics, prévient Benjamin Griveaux

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Le groupe américain a estimé qu'un plan social était préférable à un projet de reprise qu'il juge fragile depuis le départ. © SAUL LOEB / AFP
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avec AFP , modifié à
Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a affirmé jeudi que le constructeur américain pourrait désormais être exclu des marchés publics, après son refus d'un plan de reprise de son usine de Blanquefort.

Ford, qui a refusé un plan de reprise de son usine de Blanquefort en Gironde, pourrait ne plus "être retenu" dans les marchés publics car le constructeur américain "ne joue pas le jeu", a déclaré jeudi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux

"Un peu de patriotisme à avoir". "Je crois savoir que Ford soumissionne à des marchés publics, puisqu'il y a des voitures de la police nationale de marque Ford", a mis en avant Benjamin Griveaux sur France 2. "Si une entreprise ne joue pas le jeu, plante des sites, ne respecte pas des salariés et ne respecte pas le travail qui a été fait en partenariat avec l'Etat, on a aussi les moyens de faire en sorte que (c)es entreprises ne puissent pas être retenues, tout en respectant le code des marchés publics", a-t-il poursuivi. "Il y a un peu de patriotisme à avoir", a insisté le porte-parole du gouvernement, en appelant à "trouver une solution, qu'elle soit temporaire ou pas, qui permette de maintenir l'activité sur le site de Blanquefort".

Ford préfère un plan social. Ford a rejeté la semaine dernière une offre de reprise, soutenue par le gouvernement, du site de Blanquefort par le groupe franco-belge Punch Powerglide. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait alors dénoncé une "trahison" et demandé à l'Américain de revoir sa décision qui concerne 850 salariés. Le président Emmanuel Macron avait par la suite qualifié d'"hostile et inacceptable" la décision de Ford de fermer cette usine. Le projet de reprise de la société franco-belge Punch devait préserver 400 emplois. Le groupe américain a estimé qu'un plan social était préférable à un projet de reprise qu'il juge fragile depuis le départ.