Le PDG d'Orange Stéphane Richard a affirmé que la 5G commencera à être accessible aux Parisiens "avant la fin du mois de mars". 1:42
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Jonathan Grelier , modifié à
Le PDG d'Orange Stéphane Richard indique ce jeudi au micro d'Europe 1 que la 5G, la dernière génération de réseau mobile, commencera à être accessible aux Parisiens "avant la fin du mois de mars". "C’est pour les prochains jours", insiste-t-il. Une charte vient d'être votée par le Conseil de Paris sur le sujet.
INTERVIEW

Les Parisiens devraient bientôt avoir accès à la dernière génération de réseau mobile, la 5G. Celle-ci "commencera à Paris avant la fin du mois de mars", affirme le PDG d'Orange Stéphane Richard jeudi sur Europe 1. "Donc c’est pour les prochains jours", insiste-t-il. "Je me réjouis que Paris puisse avoir accès à la 5G maintenant très vite." Mercredi, le Conseil de la ville de Paris a adopté la charte encadrant le déploiement de cette technologie dans la capitale.

"On a pris des engagements"

"Le Conseil de Paris a voté une charte sur laquelle tous les opérateurs se sont engagés", confirme Stéphane Richard. "On a pris des engagements autour de la puissance d’émission des antennes, ça c’est pour le volet sanitaire. On a aussi pris un certain nombre d’engagements sur le volet éco-responsabilité, en particulier autour du recyclage des terminaux et des efforts qu’on doit déployer dans ce domaine." Cette charte - "un document qui n’a pas une valeur juridique mais qui est vraiment un engagement collectif" - n'a rien de bien nouveau. Une précédente existait déjà, rappelle Stéphane Richard, mais "il fallait l'adapter" à cause de l'opposition de certains élus, notamment chez les Verts, qui ont voté contre le texte.

"Il y a beaucoup de fake news autour de la 5G"

"C’est une bonne démarche de répondre à certaines inquiétudes qui ont pu s’exprimer" à travers la nouvelle charte, estime malgré tout le patron de l'opérateur. Celui-ci regrette qu'il y ait "beaucoup de fake news autour de la 5G", alors que "plus de 20.000 études ont été faites sur le sujet dans le monde" et qu'"à ce jour, aucun risque n’a jamais été avéré nulle part", selon lui.