C'est désormais officiel. L'Autorité de la concurrence a annoncé lundi qu'elle autorisait la Fnac à racheter l'enseigne d'électroménager Darty, à condition que le distributeur spécialisé cède cinq magasins Darty et une Fnac en région parisienne. "A Paris et dans le sud-ouest de la région parisienne, l'Autorité considère que les alternatives offertes au consommateur ne sont pas suffisantes pour garantir une concurrence effective", a expliqué le régulateur dans un communiqué.
Ce que ça va changer. Ce feu vert ouvre la voie au mariage des deux enseignes, approuvé fin avril par les actionnaires de Darty après plusieurs semaines de surenchères avec Conforama. L'Autorité de la concurrence, qui avait ouvert une phase d'examen approfondi du projet le 23 mars, explique dans un communiqué qu'en province, le groupe Fnac "restera confronté à une pression concurrentielle sensible" une fois l'acquisition de Darty réalisée. En revanche, "à Paris et dans le sud-ouest de la région parisienne, l'Autorité considère que les alternatives offertes au consommateur ne sont pas suffisantes pour garantir une concurrence effective par les prix et la qualité de services", ajoute le régulateur.
Aussi, cinq magasins Darty à Paris - ceux des centres commerciaux Italie 2 et Beaugrenelle, ainsi que ceux du boulevard de Belleville, de l'avenue de Saint-Ouen et de l'avenue Wagram - et celui du centre commercial Vélizy II dans les Yvelines, devront être cédés.
400 magasins en France. Les deux enseignes comptent au total 400 magasins en France. Certaines sources estimaient que l'Autorité de la concurrence pourrait exiger la cession de 20 à 40 magasins pour autoriser l'opération.