Énième épisode dans l'épilogue SNCM. Comme attendu, le tribunal de commerce de Marseille a prononcé vendredi la cessation de paiement de la SNCM ainsi que son placement en redressement judiciaire. L'état de cessation de paiement de l'entreprise était effectif depuis que l'actionnaire majoritaire Trandev, coentreprise entre Veolia et la Caisse des dépôts, avait réclamé le remboursement de 117,3 millions d'euros d'avances de trésorerie. Ce que la SNCM s'était révélée incapable de payer.
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Trouver un repreneur ? Désormais, il reste l'espoir de retrouver un repreneur. La compagnie maritime dispose en effet d'une période d'observation de six mois pour trouver un repreneur. Le redressement judiciaire de la SNCM devrait ainsi s'achever par une cession totale ou partielle de la structure à des tiers.
Ou bien la liquidation. À défaut de retrouver un repreneur, la compagnie maritime pourrait subir une liquidation. Enfin, un plan de redressement économique paraît, lui, peu réaliste.
Les syndicats alarmistes. La CGT a agité avant la décision du tribunal le spectre d'une "catastrophe sociale" sans précédent pour le port de Marseille et le risque d'un embrasement sur les quais. Les syndicats estimaient que le placement en redressement judiciaire serait "un pas de plus vers la liquidation" de la Société nationale Corse Méditerranée.