Le marché français des voitures particulières neuves a progressé de 4,74% sur l'ensemble de 2017, même s'il s'est contracté de 0,51% sur un an en décembre, a annoncé lundi le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Sur l'ensemble de l'année, environ 2,11 millions de voitures particulières ont été immatriculées, ce qui traduit la bonne santé du marché français nettement au-dessus de la barre symbolique des 2 millions.
PSA booste les résultats. Le marché automobile français affiche ainsi une hausse légèrement supérieure aux prévisions des constructeurs français qui tablaient sur une amélioration de 3 à 4% pour l'année entière. Sur le seul mois de décembre, les groupes français ont dans l'ensemble progressé de 4,9%, malgré deux jours ouvrés de moins que lors du même mois en 2016, là où les marques étrangères ont reculé de 5,9%, selon des données brutes et provisoires dévoilées par le CCFA. Avec des immatriculations en hausse de 15,57% en décembre, PSA (Peugeot, Citroën, DS) a nettement progressé, profitant comme lors des mois précédents de l'arrivée dans son giron depuis août des chiffres de sa filiale Opel, auparavant propriété de General Motors. La marque allemande à l'éclair a ainsi apporté au groupe français près de 5.400 voitures supplémentaires en décembre.
Les ventes de Renault en baisse en décembre. Nonobstant cet effet de périmètre, PSA a été soutenu par la marque au lion, dont la part dans les immatriculations a progressé au rythme de 6,59%, ce qui a permis de compenser un recul chez Citroën (-2,34%) et la jeune marque DS (-0,26%), aux aspirations haut de gamme mais en manque de nouveaux modèles. Sur l'ensemble de l'année, PSA signe une progression de 10,31%. Toujours côté français, le groupe Renault a lui vu ses ventes s'effriter de 4,05% en décembre, freiné par la marque au losange (-7,73%) alors que les ventes de Dacia, elles, ont bondit de 12,18% sur ce même mois. En 2017, le groupe Renault enregistre une hausse de 3,08%.
Et à l'étranger ? Pour ce qui est des constructeurs étrangers, le groupe Volkswagen, mastodonte aux douze marques (VW, Seat, Audi, etc) et premier importateur en France, a gagné 4,29% en décembre. Toyota a pour sa part enregistré un repli de 1,58% et l'autre grand constructeur japonais Nissan une chute de 23,58%. Parmi les autres généralistes, Ford a reculé de 1,15% et Fiat-Chrysler (FCA) de 5,57% alors que GM, ne pouvant plus compter sur Opel, est quasiment rayé des compteurs. Les marques allemandes haut de gamme ont évolué en ordre dispersé : le groupe BMW, avec sa filiale Mini, a avancé de 14,12%, tandis que Daimler, qui réunit les marques Mercedes et Smart, a reculé de 4,11%.