Sans surprise, Paris est la ville française la plus chère pour les étudiants. Photo d'illustration. 1:32
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Olivier Samain, édité par
L'UNEF vient de publier un classement des villes les plus chères et les moins chères lorsqu'on est étudiant, à l'approche de la rentrée universitaire. Si le coût de la vie est sans surprise très élevé à Paris, d'autres villes ont pris des mesures pour rendre la vie étudiante plus abordable.

Le constat est partagé par les deux principales organisations étudiantes (FAGE et UNEF) qui ont publié des études sur le sujet ces derniers jours : le coût de la vie des étudiants va augmenter cette année. Mais l’UNEF va plus loin avec la publication d’une analyse du coût de la vie étudiante ville par ville. Le classement fait apparaître de grosses différences au sein des 47 villes universitaires passées au crible par l'organisation étudiante.

L'Île-de-France est la plus chère

Pour chacune de ces villes testées, les mêmes éléments ont été pris en compte : frais d’inscription, de restauration, de téléphone, d’habillement, de mutuelle et de loisirs, mais aussi transports en commun et, bien sûr, montant des loyers une fois perçues les APL.

Il n'y a pas de surprise : ce sont les étudiants parisiens qui supportent la note la plus élevée : 1.276 euros par mois. Viennent ensuite les villes de la couronne parisienne, comme Nanterre, Créteil, Saint-Denis ou Orsay. La ville de province la plus chère n’arrive qu’en neuvième position et c’est Nice avec un coût mensuel de 1.064 euros.

La baisse bienvenue des tarifs des transports

 

Dans les faits, mieux vaut être étudiant dans une ville moyenne que dans une grande métropole. À Perpignan, Brest, Le Mans, Saint-Étienne ou Poitiers, la facture est à peine supérieure à 800 euros par mois. Et c’est à Limoges que le coût de la vie étudiante est le moins élevé : 793 euros par mois. Dans son étude, l'UNEF souligne que certaines villes ont pris des mesures, l’année dernière, pour réduire la précarité des étudiants, frappés de plein fouet par les conséquences de la crise sanitaire. Parmi ces mesures, on retrouve par exemple la baisse du tarif, pour eux, des transports en commun : -10% à Rennes, -14% à Caen, -39% à Perpignan et même moins 48% à Saint-Étienne.

Mais c’est le logement qui reste le premier facteur discriminatoire dans l’accès aux études. Et en la matière, l’encadrement des loyers peut jouer un rôle : à Paris, où le dispositif est à l’œuvre, le loyer étudiant se replie de 3,9% cette année. Ce qui ne l’empêche pas de rester le plus cher de France : 850 euros sont déboursés en moyenne pour se loger dans la capitale.