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Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce lundi, il s'intéresse à une nouvelle technique visant à éviter de se perdre dans le désert. Grâce à des rayons colorés vers le ciel, il sera désormais plus simple de retrouver l’emplacement des points d’eau.

L’innovation du jour, c’est une astuce pour ne plus se perdre dans le désert. On va projeter des rayons colorés vers le ciel pour indiquer l’emplacement des points d’eau.

C’est une sorte de phare du désert. Imaginez : vous avez fait le malin et vous vous retrouvez totalement perdu dans le désert. Tout à coup, au loin, vous voyez un immense rayon lumineux (comme il y a parfois au-dessus de la tour Eiffel). Vous n’aurez qu’à aller dans sa direction, et vous serez sûr de trouver un puit, un réservoir d’eau ou un refuge régulièrement entretenu pour vous abriter.

Rien que l’année dernière, en Arabie saoudite, 131 personnes se sont perdues dans le désert. La plupart ont été secourues. Mais 20 sont mortes de faim et de soif, parfois tout près d’un point d’eau, mais elles ne le savaient pas. C’est pourquoi le pays vient de commencer l’installation de ces bornes lumineuses. Au total, 11 vont être inaugurées dans les prochaines semaines, à différents endroits clé du désert.

Est-ce qu’on les voit en plein jour ou uniquement la nuit ?

Non, uniquement la nuit. La journée, elles sont éteintes. Tous les secouristes vous le diront : la journée, dans le désert, il fait tellement chaud, l’air est tellement sec, qu’il vaut mieux rester protégé, à l’ombre et se mettre en quête d’une source d’eau quand la nuit tombe. Enfin, comme on éteint la borne en pleine journée, cela permet de la recharger avec des panneaux solaires et de l’installer n’importe où sans avoir à tirer des câbles.

C’est vraiment une bonne idée. En plus, les rayons auront tous des couleurs différentes pour pouvoir se situer plus rapidement (rouge au sud, le bleu au nord, etc.). On aimerait qu’il y en ait plus, un peu partout sur la planète. Les marins ont bien des phares pour se repérer. Nous autres randonneurs, pourrions avoir des balises terrestres pour nous situer quand on n’a ni carte, ni GPS.