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Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce jeudi, il s'intéresse à un nouvel équipement de protection pour les vélos, un tee-shirt rembourré aux endroits vitaux.

L’innovation du jour, c’est un nouvel équipement de protection pour les vélos. Il s’agit d’un T-shirt rembourré aux endroits vitaux comme les blousons des motards.

Comme les blousons de motards, mais dans l’épaisseur d’un T-shirt ! Cela signifie qu’il va rester très léger et qu’on pourra le mettre en dessous d’un autre vêtement sans avoir l’air d’être Bibendum. C’est vraiment une bonne idée. Jusqu’ici, pour se protéger à vélo ou à trottinette, on n’avait que le casque. Or, quand on chute, il n’y a pas que la tête qui peut prendre. On peut aussi se casser les côtes, la clavicule, l’épaule et j’en passe. Désormais, il existe un T-shirt avec du rembourrage sur dix endroits stratégiques, du sternum aux omoplates en passant par les coudes et les épaules.

Et ça reste quand même souple et léger ?

Oui, parce qu’il s’agit de mousses à mémoire de forme plutôt que de grosses plaques rigides comme dans les équipements de motos. Avec toutes ces protections, le T-shirt pèse autour de 900 g (le poids d’un jean), contre plusieurs kilos pour les vestes de motards.

Évidemment, il sera moins efficace. Mais il est parfaitement adapté au vélo ou à la trottinette, des engins qui vont beaucoup moins vite. C’est donc typiquement le genre d’accessoire qui peut devenir complémentaire du casque, si on veut éviter de se casser quelque chose ou de multiplier les séances de kiné.

On pourrait aussi l’utiliser dans d’autres sports où on n’a parfois pas de casque (le skateboard, le ski) ?

On pourrait aussi ajouter le rugby, le kite surf, le snowboard… tous les sports un peu violents où il n’existe rien d’autre que le casque. En plus, c’est une technologie française, développée par les Marseillais de la société GetBack. Vous savez quel est leur rêve ? D’en faire un équipement standard dans plusieurs épreuves aux Jeux Olympiques de Paris 2024. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.