Chaque matin, Axel de Tarlé décrypte l'une des actualités économiques marquantes du jour.
Un Français appelé à la rescousse pour sauver Tesla.
La Tesla c'est cette voiture électrique géniale, capable d'atteindre les 100 km/h en moins de deux secondes.
Son patron, Elon Musk, est tout aussi hors norme et promet la lune au propre comme au figuré puisqu'il veut coloniser Mars. Sauf qu'il est tellement fantasque, qu'il commence à faire peur.
Sa dernière frasque alors qu’il répond à une interview, Elon Musk allume un joint et se sert un whisky. Les boursiers ont moyennement apprécié la scène.
À Wall Street, la valeur de Tesla a immédiatement perdu trois milliards de dollars en bourse, ça fait cher le joint.
Pourquoi cette inquiétude ? Parce que cet été, Elon Musk a déjà expliqué dans une interview être burn out total, travaillant 120 heures par semaine, et être obligé de prendre des somnifères pour dormir le soir.
Logiquement, on s'inquiète donc pour Tesla qui pèse 45 milliards à Wall Street, soit le double de Renault, alors que l'entreprise ne produit qu'à peine 100.000 voitures contre près de quatre millions pour Renault.
Pour restaurer la confiance, Elon Musk appelle donc un Français à ses côtés. Qui est-il ?
C'est un ancien de Daimler qui travaille déjà chez Tesla, Jérôme Guillen.
Il aura pour mission d'assurer la bonne marche de la production.
Car le problème est là, Tesla n'arrive pas à produire sa voiture à grande échelle. L'exécution ne suit pas. En fait, Elon Musk gère son entreprise comme si c'était toujours une start-up, en bricolant des solutions quand un problème se présente. Alors qu'à un moment, pour produire en masse, il faut des process industriels et des procédures carrées.
Au passage, ces difficultés de Tesla montrent une chose, c'est que produire à grande échelle c'est compliqué.
De ce point de vue c'est rassurant pour nos constructeurs historiques, Renault et PSA, qui ont un savoir-faire industriel qui les protège. On ne s'improvise pas constructeur automobile.