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Pour son unique interview radio en France, Sarah Ferguson, la duchesse d'York, s'invite à la table d'Historiquement Vôtre pour répondre aux questions de Stéphane Bern et Matthieu Noël et réagir à la chronique de Clémentine Portier-Kaltenbach... Un roman d’Histoire avec un grand H, et d’amour avec un grand A... Tout ce qu’aime notre chroniqueuse, qui nous entraîne dans l'intimité du roman de Sarah Ferguson « À la conquête de sa liberté » (Harper Collins - Harlequin).

C’est un roman historique inspiré librement de la vie d’une trisaïeule de Sarah Ferguson, son arrière-arrière-grande-tante, Lady Margaret Montagu Douglas Scott. Dans les premières pages d’« À la conquête de sa liberté », nous sommes plongés en 1865, en pleine Angleterre victorienne. L’héroïne, Lady Margaret, a 19 ans. Ses parents doivent annoncer ses fiançailles avec un homme qu’elle déteste et qui la dégoûte…

Dans ce roman, on retrouve le thème central des romans de Jane Austen (1775-1817): la dépendance des femmes vis-à-vis du mariage, qui est alors une forme de marché. Dans l’Angleterre victorienne, elles sont en fait considérées comme un bien, un élément du patrimoine. Quand une femme se marie, tous ses biens - y compris ses enfants -, appartiennent à son époux. C’est un paradoxe très britannique car au même moment, c’est une femme, la reine Victoria (1819-1901), qui règne sur le Royaume-Uni.

On ne se marie pas par amour, mais par devoir...

Lady Margaret, l’héroïne de Sarah Ferguson, est bien consciente que l’on ne se marie pas par amour, mais par devoir. C’est pour elle une forme de soumission. Dans le monde où elle naît, Margaret doit constamment brider son naturel et trahir sa vraie nature, en couvrant son visage de poudre de perle pour cacher ses tâches de rousseur ou en se pliant aux modes vestimentaires inconfortables et apparaître attifée comme une poupée pour le traditionnel bal des débutantes.

Alors, Lady Margaret suit son instinct et se rend maîtresse de son propre destin... Ses aventures la conduisent dans les bas quartiers de Londres et jusqu’aux Etats-Unis. Comme Jane Austen, Margaret devient écrivaine mais contrairement à l’auteure d”Orgueil et Préjugés”, qui ne s’est jamais mariée, elle connaît enfin le grand amour...