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Ce grand plat traditionnel de la gastronomie française aurait, prétend la légende, été inventé par un certain Jules César (qui n’a en revanche pas inventé la salade César). Nous sommes en 52 avant J.C., lors du siège de Gergovie. César et Vercingétorix se font face, la bataille aura lieu dans quelques heures. Pour narguer son adversaire, Vercingétorix fait porter à César un coq gaulois, symbole de courage, de fierté et de combativité. Jules César invite son adversaire à dîner et lui sert son coq, préparé avec du vin. L’arrogance de César lui vaudra une sévère défaite le lendemain. C'est la légende.
Mais lorsqu’on consulte les livres de recettes des 18e et 19e siècles, on ne trouve trace de coq au vin. L’animal, réputé trop ferme et dur, n’est pas un mets prisé (on lui préfère la poule ou la poularde).
C’est en Bourgogne, au 20e siècle, que l’on trouve les premières recettes de coq au vin. Une viande marinée et cuite longuement dans du vin pour l’attendrir. On le prépare même à l’époque avec du Chambertin. Une recette dont on trouve des variantes dans de nombreuses régions viticoles.

 

 

La recette du coq au Riesling d'Alsace

Ingrédients :

  • 1 volaille
  • 20 oignons grelots
  • 200 g de lardons
  • 4 carottes
  • 1 bouteille de Riesling
  • 1 cuillère à soupe de farine
  • 150 g de champignons frais
  • 5 cl de cognac
  • 1 bouquet garni
  • 20 cl de crème

Préparation :

1. Faire revenir et colorer les morceaux de volaille et les lardons dans de la matière grasse

2. Ajouter les oignons, les carottes en dés, les champignons en morceau et ajouter la cuillère de farine, le cognac

3. Mouiller au Riesling et ajouter le bouquet garni et laisser mijoter 45 minutes

4. Lier avec la crème

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