Invité mercredi de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, Alain Vidalies, le secrétaire d'Etat en charge des Transports, a confirmé que l'une des deux boîtes noires de l'Airbus A320 était "arrivée à Paris", après avoir été retrouvée mardi. "Son exploitation commencera dès ce matin", a-t-il indiqué. "Le BEA (Bureau d'enquêtes et d'analyses, ndlr) a reçu cette boîte, elle est endommagée mais on pense qu'elle sera exploitable", selon le ministre, pour qui c'est une "question de jours".
Le BEA se penchera dans un premier temps sur "les voix humaines, c'est à dire les conversations", a précisé Alain Vidalies. "Mais même s'il n'y a pas de conversation dans la dernière demi-heure, il peut ensuite y avoir un travail sur les bruits à l'intérieur du cockpit. Là, c'est beaucoup plus long".
Une piste terroriste est-elle envisageable ? "Toutes les hypothèses existent à partir du moment où on ne connaît pas la vérité, mais à cette heure, le travail qui est fait ne privilégie pas l'hypothèse d'intrus ou d'un attentat", a ajouté Alain Vidalies. Le secrétaire d'Etat aux Transports a expliqué que les informations connues à ce jour "permettent d'écarter une hypothèse, celle de l'explosion en vol".
"On dira toute la vérité". "On est dans la transparence la plus totale, on donne toutes les informations que l'on a", a assuré Alain Vidalies. "On dira toute la vérité. Je pense que les Français, les peuples et d'abord les familles des victimes ont droit à ce travail de vérité".
>> L'interview de Jean-Pierre Elkabbach en intégralité :
>> LIRE AUSSI - Crash de l'A320 : suivez en direct la deuxième journée de recherche
>> LIRE AUSSI - L'A320 s'est écrasé dans une zone "très difficile d'accès"
>> LIRE AUSSI - Crash de l’A320 : récit d'une journée de cauchemar