Vers 23h samedi, le balcon d'un immeuble du centre-ville d'Angers sur lequel se trouvaient 18 personnes s'est effondré. Quatre personnes sont mortes et quatorze autres ont été blessées, selon un nouveau bilan. Un de ces blessés, qui se trouvait dimanche matin en "urgence absolue", ne l'est plus. Des étudiants fêtaient une pendaison de crémaillère à laquelle Marika, étudiante en médecine, se trouvait. Elle raconte sa soirée, et le choc, au micro d'Europe 1.
"C'était très brutal". "Je venais juste d'arriver et au moment où j'ai voulu monter sur le balcon, ça s'est effondré, comme ça, devant moi, et d'un seul coup. C'était très brutal. Quand je l'ai vu tomber, je n'ai pas du tout réalisé. J'étais complètement tétanisée. J'ai entendu les gens crier mais c'est pas monté au cerveau tout de suite", se souvient la jeune femme. Elle est sortie de l'hôpital dimanche, où elle était arrivée très choquée, quelques heures après le drame.
"J'étais juste paralysée". "Je n'ai pas pleuré tout de suite, j'étais juste paralysée. On a tous commencé à descendre au moment où on a réalisé ce qu'il s'était passé. On est descendu en sonnant à tous les étages. On ne voulait pas monter sur le balcon [en bas de l'immeuble] parce qu'apparemment on risquait d'écraser des gens."
Les raisons de l'effondrement restent encore floues. "Tout le monde est encore sous le choc et personne ne comprend comment ça a pu se passer. Il y avait des gens qui étaient en train de parler, de fumer, en plus la musique n'était pas super forte, c'était plutôt calme, il n'y avait même personne qui dansait dessus. Donc je ne vois pas les raisons pour lesquelles ça a pu tomber, ce n'est pas réaliste", conclut la jeune femme, qui peine encore à réaliser ce qu'elle a vu.