L'incendie, qui a ravagé des locaux techniques dans la caserne de la gendarmerie de l'Isère à Grenoble dans la nuit de mercredi à jeudi, a été revendiqué jeudi sur un site anarco-libertaire, déjà utilisé pour des faits similaires perpétrés à Limoges il y a deux jours. Le texte posté à la mi-journée sur indymedia.org affirme que "cet acte s'inscrit dans une vague d'attaques de solidarité avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci".
Le site confirme l'incendie de six fourgons à Grenoble. Huit prévenus comparaissent depuis mardi et jusqu'à vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris pour l'attaque et l'incendie d'une voiture de police en mai 2016 à Paris lors des manifestations violentes contre la loi Travail. "Quel que soit l'issue du procès, on continuera à s'en prendre à la police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage", assure le texte de ces "nocturnes" qui affirment avoir "incendié 6 fourgons d'intervention et deux camions logistique", un sinistre qui a ravagé "le garage et l'entrepôt sur plus de 1.500 m2" sur la caserne grenobloise.
Cinq véhicules détruits à Limoges. À Limoges, ce sont 5 véhicules du groupement de gendarmerie de Haute-Vienne qui ont été détruits dans la nuit de lundi à mardi. Le texte de revendication avait été posté en ligne aussi le lendemain. Dans les deux affaires, des enquêtes sous l'égide des parquets ont été ouvertes, confiées aux sections de recherche de gendarmerie.
Une mouvance très active dans les luttes sociales. La mouvance dite aussi de gauche radicale avait été très active contre la loi Travail et maintenant contre le projet d'ordonnances réformant le Code du travail. Elle s'inscrit aussi dans d'autres luttes comme celle contre le site d'enfouissement de déchets nucléaires à Bure, dans la Meuse.