Les habitants de Rambervillers veulent rendre hommage à la fillette tuée mardi. 1:29
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Tatiana Geiselmann , modifié à
Une marche blanche est organisée samedi après-midi à Rambervillers, dans les Vosges, pour rendre hommage à Rose, la fillette de 5 ans retrouvée morte mardi. De nombreux habitants, très touchés par le décès de la petite fille, ont d'ores et déjà annoncé qu'ils seraient présents pour soutenir la famille.

De quoi est morte la petite Rose, cinq ans, dont le corps a été retrouvé mardi dans les Vosges, à Rambervillers ? Pour l'instant, les premiers résultats de l'autopsie n'ont pas encore permis de le déterminer. La fillette n'a en tout cas pas été violée. C'est ce qu'a fait savoir le procureur d'Épinal vendredi. Une marche blanche est organisée samedi à partir de 13 heures dans la commune et de nombreux habitants ont d'ores et déjà annoncé qu'ils seraient présents.

"Les filles sont très touchées"

Entourée de ces trois sœurs, Léana a passé l'après-midi à peindre des pancartes en prévision de la marche blanche. "On a bien vu le fond rose et après on va chercher des fleurs, on va récupérer les pétales et les coller, et après on va dessiner une rose", détaille la petite fille.

Chacune des quatre sœurs a également choisi une bougie en magasin qu'elles porteront lors de la marche. Il y a deux jours, elles sont allées donner un bouquet de fleurs à la famille, accompagné de leur mère, Nancy. "Les filles sont très, très, très touchées. C'est important pour elles. Elles me disent 'Maman, je peux y aller, je peux venir'. C'est normal, elles ont envie de rendre hommage à la petite Rose", explique la mère de famille.

"Je suis une maman, ça me fait mal pour les parents"

Elle-même est aussi très affectée par la mort de la fillette qui fréquentait la même classe que la plus jeune de ses filles, elle aussi âgée de cinq ans. "Ça me touche énormément. Je suis une maman, ça me fait mal pour les parents", reprend Nancy.

Les parents, qui devraient être très entourés de leur famille durant la marche, puisqu'une vingtaine d'oncles, tantes, cousins et cousines sont venus de toute la France et même d'Italie et d'Espagne depuis le début de la semaine en soutien.